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De la transition, ou l’apprentissage de soi.

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Qu’est-ce que c’est au juste une transition de genre ? C’est un sujet dont on entend parler plus qu’avant depuis quelques années. Entre débats, fantasmes et stigmatisations, c’est surtout un parcours intime, personnel et souvent une vraie réflexion sur soi-même.

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Il n’y a pas si longtemps, on employait le terme de « Transexuel » pour désigner les personnes ayant subi une opération chirurgicale de changement de sexe ; ça s’arrêtait là, avec ce terme brut, médical, technique si je puis dire et fortement connoté sexuellement. D’un autre côté, il y avait les travestis « Travelo » comme on l’imagine lancé à la rigolade dans une soirée fortement avinée… et de l’autre les transsexuels, créatures bizarres et méconnues entre cabarets et psychiatrie.
Je suppose que cela rassure de moquer et stigmatiser les différences, de conserver ou vouloir reconstruire une binarité ou une normalité fantasmée.

Mais, non. L’identité de genre, ce n’est pas ça, l’expression de genre ce n’est pas ça et une transition de genre ce n’est pas ça.

Malgré la résurgence des discours simplistes, et souvent haineux, dans la période actuelle, les dernières années ont permis d’important progrès. Les aspects légaux et médicaux ont évolué et surtout le langage et la réflexion autour du genre, des réalités des vécus et des parcours ont évolués. Ça a permis une meilleure compréhension, une meilleure prise en charge et surtout pour beaucoup de personne, la possibilité de se reconnaître dans des définitions, des parcours… et surtout d’oser s’exprimer, d’oser s’affranchir des barrières créées par la peur et la bien-pensance.

Internet a joué un rôle, certainement déterminant, en offrant à des personnes isolées souvent en proie à de multiples incompréhensions, la possibilité d’avoir accès à des ressources et surtout à d’autres personnes partageant les mêmes désirs, les mêmes envies, les mêmes problématiques.

Sans tout ça, je ne serai peut-être pas là aujourd’hui, pas ici, pas comme ça, pas moi-même.

Une transition, pour moi, c’est d’abord un choix et un parcours profondément intime et personnel et probablement l’un des plus difficiles même quand cela semble être une évidence.

D’une certaine façon, j’ai envie de dire que tout le monde devrait à un moment faire une transition… Non je ne suis pas en train de vouloir dire que tout le monde devrait changer de genre, mais je pense qu’il y a une part du parcours de transition qui pourrait être bénéfique à chacun et par extension à la société dans son ensemble, société dans le sens d’ensemble d’individualités vivant ensemble.

Ce côté de la transition, c’est le travail de questionnement, de remise en question, d’émancipation et d’expérimentation de l’expression de soi. Du soi que l’on a envie d’être, pas du soi pour faire plaisir ou pour rentrer dans les cases.

Ce n’est pas une vérité universelle, mais dans mon esprit une transition de genre s’accompagne forcément d’une démarche de réflexion personnelle et c’est aussi un parcours d’apprentissage et d’amélioration de soi.
Dans une transition on se retrouve souvent confrontée à nos peurs, à nos limites… et à devoir trouver des moyens de les dépasser ou de vivre avec, on apprend aussi à s’améliorer, à connaitre nos points forts tout comme nos points faibles.

Ce n’est certes pas le seul parcours de vie qui permet cette démarche d’apprentissage de soi, mais pour moi cela occupe une grande place dans les transitions de genre et c’est pourquoi on a parfois tendance à dire que les personnes transgenres sont complexes ou qu’elles se retrouvent parfois plus souvent que la population générale à ressentir le besoin d’avoir un suivi ou un soutien psychologique.

(J’ai bien écrit psychologique, pas psychiatrique, la nuance est importante)

Au-delà du changement de genre, au-delà des changements physiques et de tout ce que cela peut impliquer, une transition c’est d’abord un travail sur soi, un travail d’apprentissage et de connaissance de soi et d’ouverture d’esprit.

Et ce travail, tout autant difficile qu’il soit, est bénéfique et salutaire, et c’est ce qui me pousse à dire que d’une manière ou d’une autre tout le monde devrait « transitionner » à un moment où du moins prendre un peu de recul pour réfléchir sur soi.

Les certitudes conduisent à la fermeture d’esprit, au rétrécissement du champ des possibles et à l’obscurantisme. Le doute et la remise en question, amène de nouvelles idées, de nouvelles façons de voir les choses et d’appréhender le monde qui nous entoure, à l’ouverture d’esprit et à nos propres lumières.
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